"Je démens tout ce qui a été dit. Point barre.". Voilà comment Laurent Blanc a évoqué en conférence de presse le sujet brûlant de l’équipe de France. Brûlant car ce matin, le quotidien Le Parisien annonçait qu’un accord de principe avait d’ores et déjà été trouvé entre la Fédération française de football et l’entraîneur des Girondins de Bordeaux. Cette information serait-elle réellement infondée?
La radio RMC vient ajouter de l’huile sur le feu ce soir, puisqu’elle affirme que des négociations ont effectivement été entamées entre Jean-Pierres Escalettes et Laurent Blanc. Mais ce dernier aurait posé quelques conditions préalables au patron du football français. La première concerne son futur staff, puisqu’il aurait exigé de voir à ses côtés Jean Louis Gasset, son actuel adjoint à Bordeaux. Une demande qui pourrait faire grincer des dents, Grasset étant extérieur à la fédération française de football.
Deuxièmement, la question du salaire est également très importante. Car Laurent Blanc n’aurait aucune envie de voir son salaire diminuer s’il passait de Bordeaux aux Bleus. Et pour la fédération française de football, la somme de 150 000 euros mensuels bruts est plutôt inhabituelle. D’autant plus qu’il faudra assumer la rémunération de Gasset.
Vexé d’avoir vu sa candidature rapidement écarté en 2004, Laurent Blanc n’est pas disposé à faire le moindre cadeau à une fédération qui vient vers lui la fleur au fusil. N’empêche, il reste le candidat favori d’Escalettes, qui s’en ira explorer d’autres pistes seulement si Blanc lui adresse une fin de non-recevoir. L’entraîneur des Girondins risque bien d’avoir du mal à terminer la saison de Ligue 1 sans avoir à évoquer de nouveau l’équipe de France...